-->



5/recent-posts/slider2

404

We Are Sorry, Page Not Found

Apologies, but the page you requested could not be found.

Home Page

Brèves de BAR

A l’heure ou la gestion de la ressource du bar fait polémique, le dernier rapport de l’union européenne préconise un quota de un bar par jour pour la pêche récréative.
Article 12 du lien (Lien Rapport CE)
Une petite histoire qui méritait un article sur le blog, on pourrait l’intitulé:
"Le bar et le goéland qui avaient les yeux plus gros que le ventre"


Les faits commencent le vendredi vers 14H00 après plusieurs coups de fourche pour récolter la friandise préférée de notre cher Labrax, nous nous rendons avec Archy pour une petite partie de pêche du bord.

vers pour la peche du bar

Avec trois départs et une casse, la session se terminera par une belle bredouille.
Impressionné par la puissance des touches, on décide de retourner le lendemain pour vérifier si le poisson est toujours présent.
A peine arrivé même topo que la vieille ma canne fléchie brutalement et le moulinet se met à chanter, ensuite c’est au tour de la Sunset d Archy de courbée sans qu'il puisse ferrer correctement le poisson.
Rien de plus frustrant que de voir les cannes pliées sans sentir le poisson au bout, surement des hameçons trop petits pour les bars qui rode la dessous.
Alors pour se détendre on s’amuse à pêcher l’étrille en attendant la prochaine touche.
Nous ne la verrons pas mais on va l’entendre,le trépied se casse la gueule avec la canne qui file vers l’eau, cette fois ci le poisson s'est ferré tout seul, Archy ramène un joli bar bien noir qui remonte le courant à toute vitesse.


En décrochant le poisson il s’aperçoit qu'il a déjà un bas de ligne dans la gueule avec un hameçon au fond de estomac, le long du fil un ver un peu blanchi mais pas digérer, en fait il s’agit de son bas de ligne de la veille...
L’histoire pourrait s’arrêtée là et semblé plutôt banale, mais Archy décide de garder le Bar, Il le cache près d’une roche en attendant la fin de la partie de pêche.
Une heure plus tard (et plusieurs mètres d’eau en plus)je lui demande ou est son poisson ?
Il me montre la roche, mais celle-ci est recouverte par la marée !!!! Le Bar s’est volatilisé surement emporté par le courant.
On l’aperçoit un peu plus tard dérivé en surface au milieu de la rivière.

Un jeune goéland flairant l’aubaine, s’approche du poisson et essaye de piquer des morceaux du poisson sans grand succès car le poisson est trop gros, il est rejoint un peu plus tard par un adulte qui braille pour effrayer son congénère et lui chiper sa proie.
Même constat, impossible de s’envoler avec le poisson et de se nourrir avec la dérive..

Alors notre vieux roublard vas faire preuve d’ingéniosité qui vas bien nous rendre service, à l’aide de plusieurs hochements de tête, il achemine lentement le bar vers la cote pour pouvoir le déguster tranquillement sur la rive.
du moins c'est ce qu’il croit car a peine arrivé on récupère le poisson,et en guise de récompense ns lui offrons les viscères du bar pour le remercier.

Une scène plutôt rare qui nous a bien Amusés!

Réchauffement climatique ?

Certaines espèces cantonnées au sud du Golfe de Gascogne sont déjà présentes depuis pas mal de temps sur la côte sud de la Bretagne.
Il n’était pas rare de tomber sur des bancs de bonites et autres maquereaux espagnols aux alentours d'Houat et Hoedic.
Pendant nos sessions de septembre a l'intérieur de la Ria, j'avais remarqué des chasses régulières sur les bords, pensant qu'il s'agissait de petits bars et trop préoccupé par la traque de la daurade royale les cannes à leurres était restés dans leurs étuis...
Mais les chasses ont vite évolué, les poissons traqués de plus en plus gros, des mulets d'une vingtaine de centimètres talonnés par je ne sais quoi fusaient dans l’eau pour échapper à leurs prédateurs juste devant nos yeux.
La curiosité et l'instinct du pêcheur on fait le reste, il ne s’agissait pas de bars mais de maquereau bonites,dénommé thazard par les anciens qui n'avait jamais vu ce poisson au milieu de la rivière.

peche thazard maquereau

Ce réchauffement de l’eau vient d'ailleurs d'être confirmé par une étude publiée, début septembre, dans le Journal of biogeography. Elle montre que la température de surface de la mer (jusqu'à 50 m de profondeur) a augmenté de 0,7°C en 20 ans en Bretagne,soit trois fois plus vite que la moyenne mondiale. Et même de 0,8 % dans la partie orientale de la Manche aux limites de la Bretagne et de la Normandie.

All Rights Reserved by LABRAX56 © 2015 - 2019